Les consommateurs que nous sommes sont de plus en plus nombreux à changer leurs comportements : moins de gaspillage, plus de recyclage, priorité aux produits locaux, achat de produits bio, etc. Comme citoyens, nous désirons en général que l’acte de consommer contribue au développement économique local, tout en étant socialement équitable et écologiquement tolérable. Autrement dit, qu’il aille dans le sens du développement durable[1].

De leur côté, les professionnels de la distribution modifient leurs pratiques de diverses manières, par exemple en contribuant à l’aide alimentaire de personnes en difficulté, en agissant pour la réduction ou le recyclage des déchets, en réduisant l’énergie consommée dans les magasins, en remplaçant des hypermarchés par des surfaces de vente moins grandes, ou en privilégiant les circuits d’approvisionnement courts.

Ces évolutions vont-elles dans le sens du développement durable ? Sont-elles suffisantes ?

Pour répondre à ces questions, la conférencière décrira les attentes des citoyens-consommateurs d’aujourd’hui, ce qu’exigent les politiques de développement durable en matière de grande distribution, et les stratégies – notamment de marketing – actuellement mises en œuvre par les enseignes.

Michel Lapeyre

Conférencière

Laure LAVORATA est professeure agrégée des universités en marketing à l’Université de Reims Champagne-Ardenne.

Elle est directrice-adjointe au Campus des Comtes de Champagne à Troyes, en charge du développement de la recherche, des relations avec les entreprises et de l’entreprenariat.

Ses recherches portent sur le développement durable en marketing et en gestion.

Elle est responsable du master Marketing, vente, parcours distribution & services.

Elle enseigne les cours suivants : éthique en marketing, responsabilité sociétale de l’entreprise, développement durable en gestion.

Publications récentes en rapport avec la conférence :

– Food Retailing and Sustainable Devlopment: European Perspectives, ouvrage collectif, Emerald, 2018,

 – Marketing et Développement Durable : du distributeur au consommateur, ouvrage collectif, Economica, 2016.

 

  1. Un développement est dit durable s’il permet aux générations présentes de satisfaire leurs besoins sans remettre en cause la capacité des générations futures à satisfaire les leurs. C’est dans ces termes que le développement durable a été défini, en 1987, par la Commission des Nations Unies sur l’environnement et le développement. Il a été popularisé à la suite du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, en 1992. Il repose sur trois piliers : social, économique et environnemental.